En vert: le bon exemple
En rouge: le contre exemple
Préposition après le verbe travailler
cas 1 : On peut parfois utiliser ce verbe sans préposition.
Exemple :
- Marc-André travaille le bois.
Marc-André travaille au bois
- Rémi travaillera ses mathématiques.
Julie travaille à ses mathématiques.
- Pascal travaille.
Pascal travaille sur.
- Marc a travaillé son coup de revers.
Marc a travaillé à son coup de revers.
Cas 2 : Lorsqu'on utilise le verbe travaillé pour dire que la personne met de l’effort à quelque chose, on utilise la préposition à.
Exemple :
- Julie travaille à la sauvegarde de la faune.
Julie travaille la sauvegarde de la faune.
- Olivier travaille à faire avancer son kayak.
Olivier travaille faire avancer son kayak.
- Noah travaille à monter son jouet.
Noah travaille monter son jouet.
Cas 3 : On peut faire suivre le verbe travailler de la préposition sur pour mentionné le sujet, la matière ou le thème du travail.
Exemple :
- Mireille travaille sur une étude très importante.
- Esther travaille sur son projet d’art.
- L’enquêteur travaille sur le dossier du voleur de petites culottes.
- Camille travaille sur le discours d’au revoir de son meilleur ami qui part au Zimbabwe.
Cas 4 : On peut aussi faire suivre le verbe travailler des prépositions avec, pour, en et contre.
Exemple :
- Je travaille avec Laurent et Valérie.
- Nous travaillons avec rigueur.
- Cléo travaille pour son patron.
- Ils travaillent en harmonie.
- Estelle travaille contre les préjugés envers les handicapés mentaux.
Préposition après le verbe craindre
Cas 1 : Ce cas s’applique aussi pour les verbes appréhender, avoir peur et redouter. S’ils sont suivi d’un verbe à l’infinitif, il faut mettre la préposition de.
Exemple :
- André crains de manquer le début de la réunion.
- Il appréhende de mourir avant de connaître ses petits-enfants.
- J’ai eu peur de te perdre
- Je redoute de devoir arrêter la natation à cause de ma blessure.
Cas 2 : On peut aussi craindre au sujet de quelqu’un ou de quelque chose, car on s’inquiète pour cette personne ou cette chose. Dans ce cas, un utilise la préposition «pour».
Exemple :
- Myriam craint pour sa fille.
- Il craint pour la vie de son chien. (Il craint pour la mort de son chien).
- Édith craint toujours pour la sécurité de ses enfants.
- Ariane craint pour ses notes.
Préposition après le verbe croire
cas 1 : Lorsque l’on utilise le verbe croire pour dire qu’on prend quelque chose pour vrai ou qu’on croit la parole de quelqu’un, on n’utilise pas de préposition.
Exemple :
- On croit ta version de l’histoire.
- Je crois Sébastien quand il parle.
- Il croit les histoires de son frère.
- Isaac croit tout ce qu’on raconte.
- Quand on utilise le verbe croire.
Cas 2 : Lorsque l’on utilise le verbe croire pour dire que l’on croit à l’existence, à la crédibilité ou à l’efficacité de quelque chose, on utilise la préposition à.
Exemple :
- Crois-tu au fantôme?
- Rosalie croit à la nécessité de donner au plus démunis.
Cas 3 : Quand on utilise le verbe croire pour dire qu’on a foi en quelqu’un ou quelque chose, qu’on a de la confiance en ce quelqu’un ou quelque chose, on utilise la préposition en.
Exemple :
- Nous croyons en toi.
- Arthur croit en la religion.
- Crois-tu en l’amour?
- Il croit en l’indépendance du Québec.
Préposition après le verbe débattre
Cas 1 : Lorsque l’on utilise le verbe débattre dans le sens où l’on fait un débat à propos d’un sujet, on peut utiliser les prépositions de, sur ou tout simplement ne pas mettre de prépositions. On peut aussi utiliser l’expression «débattre au sujet de»
Exemple :
- Myriam et André débattent de la meilleure solution au problème.
- Nous débattrons sur des questions d’actualité.
- Les politiciens débattent le projet de loi.
- Étienne avec Lily débattent au sujet des enjeux.
Cas 2 : On peut aussi se débattre. Dans ce cas, on peut utiliser les prépositions dans, contre et pour. On peut également l’utiliser sans préposition.
Exemple :
- Il se débat dans ses problèmes.
- Il se débat contre ses démons.
- Paul se débat pour sa vie.
- Laurie se débat.
Préposition après le verbe avoir confiance
(ou avoir foi, garder confiance, mettre sa confiance, placer sa confiance ou prendre confiance)
Cas 1 : La plupart du temps, les prépositions «en» et «dans» sont toutes les deux possibles.
Exemple:
J’ai confiance en mon dentiste. ou J’ai confiance dans mon dentiste.
Cas 2 : On est obligé d’utiliser la préposition «en» si le verbe est placé devant le nom d’une personne (Dora, Cassandra, Jésus, Roger, etc.) ou devant un pronom personnel (moi, toi, lui, elle, ça, nous, vous, eux, elles, soi, etc.)
Exemple:
- J’ai foi en toi.
J’ai foi dans toi.
- Tu gardes confiance en la vie.
Tu gardes confiance dans Bob.
Cas 3 : On favorise la préposition «dans» devant un groupe de nom avec le déterminant «le», «la» ou «les».
Exemple:
- Le papillon a confiance dans la vie.
- L’avocat a confiance dans le système.
- François a confiance dans les avis de ses amis.
Préposition après le verbe aider
Cas 1 : Si notre verbe est suivi de la personne ou le groupe de personnes qu’on aide, il n’y a pas de préposition. En d’autres mots, si le complément est qui on aide.
Ex.
- Aider quelqu’un.
- J’ai aidé ton frère.
- J’aide la licorne magique.
- On aidera l’équipe de football.
- J’aiderais tout le monde.
Cas 2 : Si le complément est un verbe à l’infinitif, on utilise la préposition «à».
Exemple:
- Je t’aide à apprendre.
- Nous t’aiderons à danser.
- Mon ami t’as aidé à compter.
- Ça l’a aidé à régler ses problèmes.
- L’autruche grise m’aide à réaliser mon rêve.
Cas 3 : Si le complément est le phénomène auquel on contribue en aidant, on utilise la préposition «à». En d’autres mots, si le complément répond à la question «À quel phénomène aide-t-on?»
Exemple:
- Les spongie-pochettes aident à l’absorption des liquides.
- J’aide à la réconciliation de mes amis.
- J’aide à l’organisation de la fête.
- J’aide à l’échec de tes adversaires.
- La machine aide à sa respiration.
On peut aussi utiliser les prépositions «dans», «pour», «de» ou «par».
Exemple:
- Je l’aide dans son travail.
- Tu m’aide pour mon devoir.
- Il t’aide de ses bons conseils.
- Il m’aide par son amour et par son soutien.
En rouge: le contre exemple
Préposition après le verbe travailler
cas 1 : On peut parfois utiliser ce verbe sans préposition.
Exemple :
- Marc-André travaille le bois.
Marc-André travaille au bois
- Rémi travaillera ses mathématiques.
Julie travaille à ses mathématiques.
- Pascal travaille.
Pascal travaille sur.
- Marc a travaillé son coup de revers.
Marc a travaillé à son coup de revers.
Cas 2 : Lorsqu'on utilise le verbe travaillé pour dire que la personne met de l’effort à quelque chose, on utilise la préposition à.
Exemple :
- Julie travaille à la sauvegarde de la faune.
Julie travaille la sauvegarde de la faune.
- Olivier travaille à faire avancer son kayak.
Olivier travaille faire avancer son kayak.
- Noah travaille à monter son jouet.
Noah travaille monter son jouet.
Cas 3 : On peut faire suivre le verbe travailler de la préposition sur pour mentionné le sujet, la matière ou le thème du travail.
Exemple :
- Mireille travaille sur une étude très importante.
- Esther travaille sur son projet d’art.
- L’enquêteur travaille sur le dossier du voleur de petites culottes.
- Camille travaille sur le discours d’au revoir de son meilleur ami qui part au Zimbabwe.
Cas 4 : On peut aussi faire suivre le verbe travailler des prépositions avec, pour, en et contre.
Exemple :
- Je travaille avec Laurent et Valérie.
- Nous travaillons avec rigueur.
- Cléo travaille pour son patron.
- Ils travaillent en harmonie.
- Estelle travaille contre les préjugés envers les handicapés mentaux.
Préposition après le verbe craindre
Cas 1 : Ce cas s’applique aussi pour les verbes appréhender, avoir peur et redouter. S’ils sont suivi d’un verbe à l’infinitif, il faut mettre la préposition de.
Exemple :
- André crains de manquer le début de la réunion.
- Il appréhende de mourir avant de connaître ses petits-enfants.
- J’ai eu peur de te perdre
- Je redoute de devoir arrêter la natation à cause de ma blessure.
Cas 2 : On peut aussi craindre au sujet de quelqu’un ou de quelque chose, car on s’inquiète pour cette personne ou cette chose. Dans ce cas, un utilise la préposition «pour».
Exemple :
- Myriam craint pour sa fille.
- Il craint pour la vie de son chien. (Il craint pour la mort de son chien).
- Édith craint toujours pour la sécurité de ses enfants.
- Ariane craint pour ses notes.
Préposition après le verbe croire
cas 1 : Lorsque l’on utilise le verbe croire pour dire qu’on prend quelque chose pour vrai ou qu’on croit la parole de quelqu’un, on n’utilise pas de préposition.
Exemple :
- On croit ta version de l’histoire.
- Je crois Sébastien quand il parle.
- Il croit les histoires de son frère.
- Isaac croit tout ce qu’on raconte.
- Quand on utilise le verbe croire.
Cas 2 : Lorsque l’on utilise le verbe croire pour dire que l’on croit à l’existence, à la crédibilité ou à l’efficacité de quelque chose, on utilise la préposition à.
Exemple :
- Crois-tu au fantôme?
- Rosalie croit à la nécessité de donner au plus démunis.
Cas 3 : Quand on utilise le verbe croire pour dire qu’on a foi en quelqu’un ou quelque chose, qu’on a de la confiance en ce quelqu’un ou quelque chose, on utilise la préposition en.
Exemple :
- Nous croyons en toi.
- Arthur croit en la religion.
- Crois-tu en l’amour?
- Il croit en l’indépendance du Québec.
Préposition après le verbe débattre
Cas 1 : Lorsque l’on utilise le verbe débattre dans le sens où l’on fait un débat à propos d’un sujet, on peut utiliser les prépositions de, sur ou tout simplement ne pas mettre de prépositions. On peut aussi utiliser l’expression «débattre au sujet de»
Exemple :
- Myriam et André débattent de la meilleure solution au problème.
- Nous débattrons sur des questions d’actualité.
- Les politiciens débattent le projet de loi.
- Étienne avec Lily débattent au sujet des enjeux.
Cas 2 : On peut aussi se débattre. Dans ce cas, on peut utiliser les prépositions dans, contre et pour. On peut également l’utiliser sans préposition.
Exemple :
- Il se débat dans ses problèmes.
- Il se débat contre ses démons.
- Paul se débat pour sa vie.
- Laurie se débat.
Préposition après le verbe avoir confiance
(ou avoir foi, garder confiance, mettre sa confiance, placer sa confiance ou prendre confiance)
Cas 1 : La plupart du temps, les prépositions «en» et «dans» sont toutes les deux possibles.
Exemple:
J’ai confiance en mon dentiste. ou J’ai confiance dans mon dentiste.
Cas 2 : On est obligé d’utiliser la préposition «en» si le verbe est placé devant le nom d’une personne (Dora, Cassandra, Jésus, Roger, etc.) ou devant un pronom personnel (moi, toi, lui, elle, ça, nous, vous, eux, elles, soi, etc.)
Exemple:
- J’ai foi en toi.
J’ai foi dans toi.
- Tu gardes confiance en la vie.
Tu gardes confiance dans Bob.
Cas 3 : On favorise la préposition «dans» devant un groupe de nom avec le déterminant «le», «la» ou «les».
Exemple:
- Le papillon a confiance dans la vie.
- L’avocat a confiance dans le système.
- François a confiance dans les avis de ses amis.
Préposition après le verbe aider
Cas 1 : Si notre verbe est suivi de la personne ou le groupe de personnes qu’on aide, il n’y a pas de préposition. En d’autres mots, si le complément est qui on aide.
Ex.
- Aider quelqu’un.
- J’ai aidé ton frère.
- J’aide la licorne magique.
- On aidera l’équipe de football.
- J’aiderais tout le monde.
Cas 2 : Si le complément est un verbe à l’infinitif, on utilise la préposition «à».
Exemple:
- Je t’aide à apprendre.
- Nous t’aiderons à danser.
- Mon ami t’as aidé à compter.
- Ça l’a aidé à régler ses problèmes.
- L’autruche grise m’aide à réaliser mon rêve.
Cas 3 : Si le complément est le phénomène auquel on contribue en aidant, on utilise la préposition «à». En d’autres mots, si le complément répond à la question «À quel phénomène aide-t-on?»
Exemple:
- Les spongie-pochettes aident à l’absorption des liquides.
- J’aide à la réconciliation de mes amis.
- J’aide à l’organisation de la fête.
- J’aide à l’échec de tes adversaires.
- La machine aide à sa respiration.
On peut aussi utiliser les prépositions «dans», «pour», «de» ou «par».
Exemple:
- Je l’aide dans son travail.
- Tu m’aide pour mon devoir.
- Il t’aide de ses bons conseils.
- Il m’aide par son amour et par son soutien.
Références:
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=2885
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4295
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4431
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4431
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4529
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=3902
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=2885
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4295
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4431
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4431
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=4529
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=3902